Selon
l’article 324 H du LPF :
« I
- Pour les maisons individuelles et les locaux
situés
dans un immeuble collectif, la classification
communale est établie à partir d'une
nomenclature-type comportant huit catégories, en
adaptant aux normes locales de construction les critères
généraux mentionnés au tableau ci-après.
II
- Pour les dépendances bâties isolées et les
divers éléments visés au II de l'article 324 G,
la classification communale est établie à partir
d'une nomenclature-type spéciale comportant quatre
catégories, en adaptant aux normes locales de
construction les critères généraux décrits au
tableau ci-après.
III
- Dans les cas deux cas prévus aux I et II, il peut
toutefois être procédé à la création de catégories
intermédiaires combinant, dans des proportions
simples, deux catégories-types.
IV
- Les caractéristiques physiques afférentes à
chaque nature et catégorie de locaux retenus lors
de la classification communale sont inscrites au
procès-verbal des opérations de la révision. »
chaque commune établit une classification
applicables à ses locaux,
Lors
de la révision générale de 1970, la totalité des
propriétaires a dû souscrire une déclaration.
Depuis
cette révision, les propriétaires doivent indiquer
à l’administration les constructions nouvelles,
les ajouts aux constructions existantes (Art 1406 du
CGI), les changements de consistance et les
changements d’affectation, par une déclaration
dans les 90 jours de la réalisation de la
modification.
des locaux de référence sont choisis,
principalement parmi les locaux de la commune, et évalués,
calcul de la surface pondérée,
Prendre
la surface réelle et appliquer des correctifs
fonction de l’importance de l’immeuble, des éléments
de confort, de la nature des pièces, de l’état d’entretien de la
construction, de la situation de l’immeuble dans
la commune,…
utilisation d’un correctif d’importance,
Ce
correctif corrige la superficie en affectant un
coefficient en fonction du nombre de m2.
pondération des éléments secondaires,
Le
coefficient de pondération de la superficie des éléments
secondaires varie de 0,1 à 0,6 en fonction de
l’utilité de chaque élément secondaire.
utilisation d’un correctif d’ensemble,
la méthode de l’équivalence superficielle est
appliquée,
Certains
éléments d’équipement donnent lieu à une équivalence
superficielle, c’est à dire à une équivalence
en m2 (baignoire : 5 m2, douche : 4 m2,
climatisation : 2 m2, …).
la surface pondérée totale,
application d’un tarif d’évaluation,
Le
tarif a été déterminé à partir d’une étude
des loyers existants dans la commune au 1er
janvier 1970.
Le résultat donne la valeur locative cadastrale.