Les arguments
sur l'absence de travaux ou d'augmentation de loyer ne suffiront pas, car la réglementation
fiscale est complexe, et il faudra, afin d’établir
clairement la superficie pondérée du local :
-
mesurer la surface réelle des pièces,
-
appliquer un correctif d’importance (variable selon
les tranches),
-
appliquer ensuite un correctif d’ensemble qui, lui
même, se décompose en quatre parties : un correctif
d’entretien, deux correctifs de situation générale
et de situation particulière, un correctif
d’ascenseur.
L'article sur
«
Taxe foncière des locaux d'habitation et
coefficient d'entretien
» pourra orienter les choix du propriétaire
dans sa démarche.
-
évaluer ensuite les « équivalences superficielles »,
c’est à dire des équivalences en m2 d’éléments de
confort du local (une baignoire : 5 m2, un lavabo :
3 m2 ,…).
-
faire le total des surfaces réelles corrigées et des
équivalences superficielles, pour le local ainsi que
pour les dépendances.
Vous trouverez sur le site, dans le chapitre
« Outils » une « Fiche de diagnostic pour local
d’habitation ou professionnel » qui devrait vous
aider dans cette première étape.
Les calculs ci-dessus permettent d'établir la valeur
locative cadastrale de votre local, sur laquelle
vous trouverez des développements dans le chapitre
« Documentation » du présent site.
Catégorie du
local et local de référence
Les locaux d’habitation (et les locaux
professionnels) sont répartis en huit catégories,
selon l’architecture du local, la qualité de la
construction, la distribution du local et les
équipements.
Vous
trouverez notamment sur le site, dans le chapitre
« Outils » le «
Tableau de classification des locaux à usage
d’habitation et locaux professionnels ordinaires »
ressortant de l’article 324 H de l’annexe III du
CGI, avec la description des huit catégories : de la
catégorie 1 (grand luxe) à la catégorie 8 (très
médiocre).
Il faudra savoir quelle catégorie a été retenue pour
le local dont vous êtes propriétaire, ce qui oblige
à demander à l’administration fiscale d’une part la
fiche de calcul de votre local (n° 6675), et d’autre
part une copie de l’extrait du PV des locaux
de référence
de la commune (exemple) détaillant les caractéristiques du
local de comparaison.
La fiche « Votre démarche en 10 étapes » que vous
trouverez sur la page d’accueil du site de l’Atelier
des taxes locales vous guidera dans la recherche de
ces différents documents.
N’hésitez pas à prendre des photographies du local de
référence et de votre local : toutes les différences
entre le local de référence et votre local doivent
être pointées, surtout si elles sont en défaveur de
votre local (taille du local, quartier,
aménagements, état d’entretien, …).
Si les différences vous paraissent évidentes entre
votre local et le local de référence, si la
catégorie retenue par l’administration fiscale pour
votre local paraît inadaptée, si une caractéristique
en défaveur de votre local n’a pas été retenue, il
vous reste à établir une réclamation contentieuse
que vous adresserez au Centre des impôts foncier
(CDIF) dont dépend votre immeuble (l’adresse figure
sur votre avis d’imposition à la taxe foncière qu'il
faudra joindre).
La réclamation contentieuse obéit à des conditions de
formes et de délais qui sont exposées dans le
présent site, sur la page d’accueil, dans la
rubrique « Une démarche ».